Description
La mésange charbonnière est la plus grande espèce de notre famille de mésanges ; elle est parfois très agressive et acrobatique. Oiseau cavernicole, elle utilise allègrement les cavités des arbres, les nichoirs, les boîtes aux lettres et les descentes de gouttière inutilisées. La mésange est une chanteuse exubérante, mais elle peut émettre tellement de sons différents que la déterminer pose parfois des problèmes. Les femelles ont une cravate moins large que les mâles.
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Biodiversité
Selon certaines études, la mésange pourrait bien avoir une utilité économique : en effet, elle excelle dans l’art d’attraper les chenilles. Pendant la croissance, les petits consommeraient plus de 9000 chenilles et, si on ajoute à ce nombre ce que dévorent les parents, on en vient à se demander si on ne pourrait pas les mettre à l’œuvre, dans les vergers par exemple, au lieu d’utiliser des pesticides chimiques. Elle accepte aussi volontiers la nourriture végétale : graines oléagineuses, faînes, baies, noisettes et, dans la mangeoire, boule de graisse, pain et déchets de cuisine.
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Menaces
Les changements climatiques ne passent pas inaperçu dans la nature, y compris pour la mésange charbonnière. Apparemment, elle ne parvient plus à pondre des œufs au bon moment ; les mésanges sont souvent en retard. Dès que les oisillons sont sortis de l’œuf, le sommet de la présence de chenilles printanier est passé, et la nourriture n’est plus présente en suffisance. C’est donc la famine au pays des mésanges. Les chenilles réagissent fortement au printemps précoce, tandis que la mésange reste (provisoirement ?) fidèle à ses vieilles habitudes.
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Saviez-vous que?
Au 19è siècle, la capture des mésanges était un sport de plein air pratiqué en clubs, les gildes des attrapeurs de mésanges. Beaucoup de mésanges sont passées à la casserole, mais en 1873 leur consommation a été interdite par la loi sur la protection des oiseaux mangeurs d’insectes.
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